Aujourd'hui c'était une journée pédagogique pour le préscolaire. Une de plus ou une de moins vous me direz...La semaine dernière étant quand même la seule semaine complète d'école avant le relâche! Je trouvais franchement que notre vie manquait d'activités extérieures depuis quelque temps. Y'a sûrement pire que chez nous, mais quand même notre moyenne partait à la baisse! Je m'étais donc promis que si la température était clémente, ce serait une expédition en raquettes au menu de la journée.(notez ici le terme expédition. Avec 4 enfants c'est plus près de ça que de la ballade!).
Donc, 11h45, dîner terminé. On ramassera plus tard, les gars sont en mode "pas du monde." On va aller faire baisser la réserve d'énergie. Étape 1: habiller tout le petit monde...(mission impossible sans pogner les nerfs une fois...) Étape 1 terminée:12:15 Étape 2, s'installer dans la voiture, récupérée au garage la veille.(comprendre remettre les sièges des enfants. 20 minutes plus tard, terminé direction parc Beauséjour. Étape 3, mettre les raquettes...Mettre les raquettes des enfants, avec Charlie dans le sac à dos, pour finir par mettre les miennes...ouf....presque plus forçant que marcher avec les dites raquettes. Venir à bout de l'étape 3: 25 minutes. 13h10 enfin, on marche...
Même pas 25 mètres de fait que Sam est décollée, elle chigne, braille, pleure, cri...ça promet! Ça lui passera, en 15 minutes. Zach est fidèle à lui même. Quand il avait 2 ans je me disais qu'en vieillissant ce serait moins pire mais pas vraiment.Il pile sur les raquettes des autres(avec bcp de plaisir). Sam pogne les nerfs(il est satisfait.),il arrête de marcher pour regarder les arbres, se pogne le beigne, gosse sur les branches d'arbres et pète les plombs car personne ne l'attend. On est alors ok pour environ 250 mètres et son cirque recommence. Éliott, il est comme toujours; il parle. Parle du livre dans lequel il a lu sur les flocons, ça dure 15 minutes de flocons 101 pour Zach et Sam. Ensuite des arbres. Puis du ciel, puis des traces dans le sentier, retour sur les flocons, il est 20 pieds devant. Plus personne n'écoute mais il parle encore. Éliott, il parle toujours...Ça été comme ça pendant 2 heures, interroge sa soeur, son frère...ça fini jamais mais il est amusant. Il s'inquiète aussi de l'état de Charlie. Arrêt obligé au 10 minutes pour qu'il s'assure qu'elle est ok. Sam une fois son chialage fini, tout ce qu'elle fait c'est essayer d'aller plus vite qu'Éliott..Bien qu'elle n'y arrive pas, elle le suit, plutôt le talonne. (sauf pour les 15 dernières minutes où elle se plaint d'avoir mal aux pattes.)Charlie, on ne l'étend pas, Elle a ronflée pour la première moitié et à jacassée pour la suite.
15h. On est de retour au point de départ. Depuis 15 minutes les:"maman j'ai envie de pipi" retentissent dans mes oreilles au 15 secondes. OK, pause pipi tout le monde...Là, c'est pénible. 15 minutes pour 3 pipis de 20 secondes...
15h30 je m'assois dans l'auto, chacun est dans son siège, attaché. 15h30 et 15 secondes, Samuelle est endormie.
Relaxant la demie-journée? Pas vraiment...Épuisant? Pas vraiment non plus. Mais ça fait du bien de prendre l'air....ça me fait du bien, ça fait du bien aux enfants, ça leur apprend à apprécier l'hiver. Ça les sort de la maison, ça leur fait oublier qu'il existe une wii, un ipod, un ipad et une télé.(bien que leur accès soit limité) Ça leur apprend aussi à être actifs.
Ça a parlé, rit, crié, couru, fait des courses, pleuré, chialé, chigné, chanté. Moi une fois dans l'auto:"est-ce que c'était le fun la raquette?" En coeur:" C'était trop long". Zach:"mais on va revenir le refaire demain avec papa" Éliott:" Mais cette fois-là on va aller plus loin, jusqu'au pont qu'on a vu sur la carte à la fin". En bout de ligne, oui ça prend de la motivation, de la patiente mais de 1; Je veux vivre avec mes enfants en accord avec les valeurs importantes à nos yeux Pascal et moi
De 2: Pour le nombre de fois où je me fais féliciter et dire que j'ai une belle famille dans une expédition comme aujourd'hui, ça en vaut presque la peine juste pour ça
et de 3: parce qu'en bout de ligne, on se sent pas ben loin du vrai bonheur!
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