J'ai dit au début de la semaine que j'écrivais mon dernier billet sur les jeux.
J'ai aussi dit la semaine dernière que je devrais arrêter de lire les lettres d'opinions dans les journaux.
Je vais écrire un dernier billet sur les jeux parce que ce matin j'ai encore lu une lettre d'opinion dans LaPresse+. Je devrais vraiment arrêter de les lire ces lettres...
Donc, ce matin, j'ai lu cette lettre intitulée L'opéra, un sport olympique. Pour en faire un bref résumé, l'auteure est une chanteuse d'opéra, qui compare la vie d'athlètes à celle d'artistes en soutenant qu'elles sont assez semblables. Elle déplore le soutient financier apporter aux athlètes et la reconnaissance auxquels ils ont droit par rapport aux artistes. Elle déplore également la quantité et la qualité du soutient. Elle conclut avec la phrase suivante: "Selon moi, chanter de l'opéra, c'est un sport olympique, et je crois qu'un artiste mérite tout autant de considération qu'un athlète".
Je ne remets pas en cause le travail et les efforts fait par les artistes. Les sacrifices...le mot me titille toujours, que l'on parle de sport, d'artiste ou de parentage. Parce qu'à la base, c'est beaucoup plus des choix de vie que des sacrifices dans ma vision des choses.
J'ai envie de demander à la dame si quand elle parle d'artiste, elle considère Céline Dion autant qu'une chanteuse d'opéra. Je présume que oui. Parce que tout les athlètes olympiques sont dans le même panier. Je ne pense pas que l'athlète en longue piste, en ski acrobatique ou en ski de fond ait le même soutient ou le même salaire que le joueur de hockey. Bref, ça dépend du sport que l'on pratique comme ça doit dépendre de la forme d'art que l'on a choisie.
221. C'est le nombre d'athlètes canadiens présents à Sotchi. Les 221 meilleurs athlètes au pays. La crème de la crème. Notre élite. Il n'y a pas que 221 athlètes au Canada. Il y a des réseaux de développement, ceux qui essaient de monter, qui n'ont pas accès à ces ressources et qui sont d'illustres inconnus pour monsieur madame tout le monde. Ils sont beaucoup plus nombreux que ces 221 athlètes présents à Sotchi.
Au Canada, les athlètes médaillés sont imposés sur la bourse qu'ils reçoivent et sur la valeur de la médaille. Parce que c'est considéré comme un salaire. Les artistes récompensés ne le sont pas quand ils recoivent des distinctions ou des trophées.
Au Canada, les athlètes médaillés sont imposés sur la bourse qu'ils reçoivent et sur la valeur de la médaille. Parce que c'est considéré comme un salaire. Les artistes récompensés ne le sont pas quand ils recoivent des distinctions ou des trophées.
Chère dame, si l'on compare les ressources, la reconnaissance et les rapports d’impôts de ces 221 athlètes à ceux des 221 artistes les plus performants au Canada, je doute fort que les artistes aient quoi que soit à envier aux athlètes.
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