Mamzelle K

Je me souviens de la beauté de ce post sur ton blogue. Il m'était toujours resté en tête, je l'avais trouvé poignant. C'était il y a un bon bout... Ton bonheur. La photo, bien plus que l'image que l'on voit, celle qui vient avec les mots, tout ce que ça représente. Sur le bord du Lac. Ton p'tit homme était encore mini, ton grand homme le portait dans l'écharpe. Ton bonheur sur le bout du quai entre le petit et le grand homme. C'est ce que j'avais en tête hier en courant, les yeux dans l'eau...

 

Les yeux dans l'eau en pensant justement à cette eau qui t'a volé ton grand homme. Au trou qu'elle a creuser dans ton cœur. Au vraiment salaud coup du sort qui t'a été joué.

 

S'il y a une chose qui sort de toi, Mamzelle K, et ce depuis toujours (du moins depuis ces moments, au Paul, où l'on s'est connues); c'est la gratitude que tu as toujours eu pour la vie. Toujours. Un trait pas qu'un peu admirable. Tu as toujours su apprécier le bonheur. Et non seulement tu sais l'apprécier mais tu sais le créer autour de toi. De quoi rendre aux yeux de nous tous cette injustice encore plus incompréhensible.

 

Comment le mauvais sort peut frapper deux personnes qui s'accompagnent si bien?

 

À ton homme, je souhaite de reposer en paix.

À Éloi et Béatrice, je souhaite de toujours porter le magnifique papa qu'il était en eux, de garder son amour dans leurs cœurs pour toujours.

À toi Karine, je te souhaite de trouver la force qui te portera a apprivoiser ce cauchemar, je te souhaite d'apprendre à vivre avec ce trou au fond du cœur. Je te souhaite qu'un jour les magnifiques souvenirs soient plus présents que l'atroce douleur qui t'accompagne présentement.

 

Je pense beaucoup à toi. Si tu as besoin, je suis là pour toi.