dimanche 5 août 2012

Surprise de vacances

On revient tout juste de vacances. On s'est promené, on a flanné sur le bord de la piscine, on a joué aux touristes et on a fait des courses. (vous savez, les 20 trucs qu'on veut acheter depuis 2 mois mais qu'on attendait Québec ou Montréal...)

Une chose m'a particulièrement frappée pendant les vacances: le nombre d'enfants obèses qu'on a croisé. Et là, je parle pas de gras de bébé qui s'accroche plus longtemps que la moyenne. Des enfants vraiment obèses!!! Obèses comme pour dans "pour avoir la bonne longueur de sandales, les bourrelets de pied en cachent les lanières!" Obèses comme avoir les bras de la même grosseur que moi sans encore avoir 6 ans!

Et pas qu'un ou deux, des dizaines!!! Probablement autant d'enfants en surpoids qu'il y en avait avec un poids santé.

Fort probablement qu'on se tient pas dans les bons endroits,parce qu'on en voit pratiquement jamais. D'où le choc, j'imagine.

Le fait: dans la majorité des cas, en regardant les parents on se dit que c'est la suite logique des choses que les enfants aient l'air de ça. Quel triste héritage!!!

Je vous avoue que je ne peux comprendre la non-volonté de transmettre de saines habitudes de vie aux enfants! Ça me semble tellement important. Remarquez que je ne peux pas plus comprendre la non-volonté de les adopter.

Je ne crois pas que l'on puisse ne pas être informé. Ça m'apparaît impossible! Faudrait vraiment vivre dans un monde à part. J'aimerais que l'on m'explique comment on peut être indiffèrent à notre santé et à notre propre qualité de vie. Mais encore plus, je voudrais comprendre comment on peut l'être à celles de nos propres enfants.

Les parents ont des responsabilités. Il serait temps que tous le comprennent. Ces parents sont imputables de la condition de leurs enfants! En sont-ils au moins conscients???

C'est décourageant de voir ça.

1 commentaire:

  1. Oui, c'est décourageant mais c'est tellement pas un problème simple. La nourriture et la mère étant étroitement associées, combien de mères poussent la nourriture préparée de leurs douces et aimantes mains dans la gorge d'un enfant qui mange pour faire plaisir à maman? Les mère s'inquiètent souvent de l'appétit d'oiseau du petit enfant et se rengorgent quand elles ont "un bon mangeur". J'ai vu maintes fois une mère bien enrobée négocier une bouchée supplémentaire de la part de son enfant déjà gavé, contre une récompense parfois, souvent avec une punition à la clé. Si tu ne finis pas ton assiette, tu n'auras pas de dessert, on entend encore ça couramment. Et que dire des services de garde qui interpellent le parent si l'enfant n'a pas mangé son dîner ou son lunch. Faim pas faim, faut manger, c'est ce que l'enfant entend et apprend. Pas simple du tout cette problèmatique, vraiment.

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