samedi 24 mai 2014

Un dessert, des complices et la plage -142 à 144-

-142-
"C'est bon!"

-143-
Complicité 101

-144- 
Prendre l'air du large (et ça ne pouvait pas être plus vrai qu'aujourd'hui!)



Moment surréel (pour moi)

J'ai une tranche de vie, vécue il y a déjà un bout, qui me trotte en tête depuis. Elle ne me quitte pas. J'ai eu envie de l'écrire en partant mais je me suis dit que trop de gens sauraient de qui je parle. Puis je me suis dit, "qu'est ce que j'en ai à foutre que le monde sache de qui je parle?", je lui ai dit ce que je pensais sur le coup... Donc, je vous partage ce matin mon indignation.

Un jour, j'étais aux abords d'un plateau sportif, avec une quinzaine d'autres parents, pour le premier entraînement de la session qui débutait. Quand on habite une petite ville et qu'on y a grandit, on finit toujours par se retrouver dans les activités de nos enfants avec des gens que l'on a connu au secondaire ou au cégep. 

Un père, que je vais nommé Z(comme dans zouf, je trouve que ça lui va bien) lance une interrogation: "aie, BA (comme dans belle ado, parce que c'est de ça qu'on va parler) n'est pas là? comment ça?"
Autre parent: "Non, elle change de groupe, je pense que comme elle commence à avoir un peu d'expérience, elle va avoir son propre groupe."
Z: "Vraiment?! Esti que c'est plate! T'sé sur qui je vais fantasmer moi? Vous pouvez être sûrs que c'est ma blonde qui va venir se faire chier ici si BA n'est pas là pour me faire rêver!!!" (désolé pour le vocabulaire, mais c'est celui de Z)

Avec que je ne réagisse, il y a eu un rire généralisé. En fait on était que deux à ne pas rire.

Moi: "tu me ni-ai-ses?"
Z(d'un ton innocent et naïf) : "Ben quoi? Elle est belle la petite! T'sé que je passerais une nuit avec pour lui montrer comment ça marche à la ptite poule pis qu'elle voudrait pu rien savoir des flos de son âge après!"

Autre rire généralisé. 

Moi: "Sais-tu que la petite, elle a genre 15 ans. Pis que toi tu t'approches sérieusement du 45? Grosso modo je dirais que ça fait que tes propos s'approchent pas mal de la pédophilie" 
Moment où ceux qui riaient commencent à trouver leurs souliers foutrement intéressants.
Z: "Ben là, calme toi un peu. T'sais que t'étais trippante dans le temps, tu vieillis vraiment mal. Dans le fond, je comprends un peu que tu sois jalouse de la petite"
Moi: "Sais-tu quoi; j'espère qu'un jour, ta fille va coacher elle aussi. Pis que tu vas être là pour entendre un bonhomme de 30 ans de plus qu'elle, dire qu'il la baiserait volontiers, juste pour voir si tu le trouverais si brillant et si cool. Pis by the way, X avait pas tant de mots élogieux à dire sur la nuit qu'elle a passé avec toi dans le temps" (le pire, c'est que X m'avait dit ça pour vrai) Je sais que j'aurais pu avoir une réponse plus intelligente mais sur le moment, c'est ce qui a bien voulu sortir...

Après cet échange, il y a un autre parent qui a décidé de faire diversion.C'était probablement mieux de même, je le sais bien. Parce que oui, j'étais fâchée. Et je suis restée dépassée par ce moment. Et pas tant par ses propos, (disons que je ne l'aurais jamais qualifié de grand génie, même il y a près de 20 ans) mais complètement dépassée de la quantité de gens prêt à rire de ses conneries. Le monde riait. De bon cœur. Genre "quelle bonne blague". Et là dedans, il y avait pas mal d'enseignants. Je me questionne énormément depuis sur l'éthique et la morale de ces gens et aussi sur les gens en général. Reste que les gens qui riaient, pour la majorité, passent leurs journée à enseigner à nos enfants. Comment ça peut les faire rire?

Dites-moi, comment peut-on tolérer de tels propos?

jeudi 22 mai 2014

Jeudi confession - 8 ans -

Aujourd'hui, grand garçon célèbre ses 8 ans.

Il ne voulait pas de gâteau. Mais que je lui fasse de la mousse au chocolat.(ce qui fait que je n'ai pas la classique photo de lui qui souffle les bougies).

Comme la plupart des petits gars de 8 ans, il avait fait une liste de cadeau....

Comme la plupart des petits gars de huit ans, il a voulu faire une liste de cadeaux. Ça a fini par une liste de livres avec quelques extras. Ils sont pas mal tous là, sur la photo.(il manque un certificat cadeau... à la librairie.) Je me confesse, je le trouve pas mal sage mon grand garçon pour un ptit gars de huit ans. Et je suis pas mal fière du grand garçon qu'il est en train de devenir! 

mercredi 21 mai 2014

vendredi 16 mai 2014

Évitement -jeudi confession-

Généralement, j'ai une excellente mémoire. J'oublie rarement les trucs appris à l'école(même les cours de géo en secondaire 1). Quand les mamans au cours de danse se demandent si le spectacle d'il y a deux ans étaient le matin ou bien l'après-midi pour acheter le bon DVD, que je maintiens mon point à 5 contre 1, la semaine d'après je me fais dire "T'avais raison, j'avais pas le bon spectacle finalement". Je retiens par cœur et sans effort, les dates d'anniversaires, numéros de téléphones, je sais le numéro de carte d'assurance maladie et d'hôpital de mes enfants par cœur. Je me rappelais les numéros de dossier de mes clients par cœur, ainsi que plusieurs des données qu'ils contenaient. Je me rappelle aussi des trucs parfaitement inutiles, genre la chemise que telle personne portait à tel souper il y a 4 ans. Pourquoi madame X était absente de la réunion Z il y a 10 ans. Dans quel mois et en quelle année Y à changer de voiture. Mon cerveau enregistre, sans effort. C'est comme ça depuis toujours. Par contre, je sais pas trop pourquoi, j'ai souvent une énorme difficulté à me remémorer le nom des gens ou pourquoi je les connais.

Genre, je sais que quelqu'un a été un client parce que j'ai un numéro en tête en le voyant. Mais son nom; aucune idée. Dans une activité avec les enfants, un papa qui finit par me dire "ben oui, je me souviens de toi au secondaire, on était dans la même année." Je savais son nom, qui était sa sœur, ce qu'il fait comme travail avant de lui parler mais pourquoi je savais ça; ça m'échappait. (après un coup d’œil dans mon album de finissant, ça m'est revenu.) 

Donc, quand je sors, il m'arrive souvent de parler avec des gens, sans avoir aucune espèce d'idée de qui ils sont. Seule, je m'en sors très très bien. Mais avec les enfants, les choses se compliquent souvent; "Maman, c'est qui la madame?" ou "Maman, pourquoi la madame connaît papa?". 

Je me confesse, mes enfants ont souvent eu des sermons sur la politesse et le manque de respect en public. Oui, parce que ce n'est pas poli de poser la question devant les gens mais surtout parce que ça m'évitait d'avoir l'air de la dinde qui n'a aucune idée de la réponse!

mercredi 14 mai 2014

rattrapage défi photo

Quelque part dans les cent trente-quatre dernières journées, j'en ai échappées trois. Je sais pas du tout où mais au travers les devoirs, les activités et nos mille projets, elles sont manquantes.Au début de la semaine, on a profité du beau temps pour faire une petite balade, je comble donc ce vide. Ce ne sera pas les bonnes journées mais au moins, il y en aura le bon nombre!

Il y a déjà pas mal d'années, quand je suis partie ailleurs pour étudier, je me suis rendue compte à quel point le fleuve, ici, il était beau et majestueux. Je me suis mise l'apprécier et il s'est mis à me manquer. Je pense que sans le conscientiser, les enfants l'apprécient déjà pas mal...






Et j'en profite aussi pour publier les photos des trois derniers jours.





Donc théoriquement, maintenant, je suis à jour. Ne reste plus qu'à repartir quotidiennement demain avec la photo 135. Souhaitez-moi bonne chance...


lundi 12 mai 2014

Les photos du week-end

-125-
Miss Cascade

-126-
Toucher le ciel

-127-
Portrait de meute

-128-
Dure journée...



vendredi 9 mai 2014

Paroles d'enfants -18-

"Maman, c'est quand qu'on va aller faire du vélo?"
- "On va y aller quand on va avoir fini de faire le ménage de la maison"
- "ha! C'est vraiment pas juste! Toi tu as le droit d'aller à l'épicerie quand le ménage est pas fait!"

Non mais, quel luxe je m'offre, sans faire le ménage, dans ma vie de mère!

mercredi 7 mai 2014

Paroles d'enfants -17-

La terreur ce midi: "hey, maman, tu as mis une nouvelle brassière aujourd'hui?"

Moi: "heu...oui...pourquoi?"
La terreur: " Ben c'est juste que tes seins sont pas comme d'habitude...mais t'es correct là. Je trouve ça beau." 

Peut être juste 6 ans, mais déjà tout plein de testostérone! 

Jours 122, 123 & 124

-122-
À l'abandon

-123-
Rouler


-124-
Fusion



Le moment F

Ce matin, on a pas mal, je crois, atteint le moment F à la maison.

Le moment F comme dans: "ça commence à être le temps que la Fin de l'année scolaire arrive".

Quand commence à se multiplier les "j'ai combien de jours de congé le week-end prochain?". (Tsé qu'au préscolaire c'est rare qu'ils en ont juste 2.)

Chaque matin, j'ai droit à la "crise des bobettes". Tant et aussi longtemps que l'homme ou moi ne partons pas à la recherche de bobettes, elles sont soient invisibles, soient ailleurs. (Tsé, que les bobettes dans ma maison, elles prennent vie et se cachent. Elles doivent retourner sagement dans leur tiroir quand un adulte commence à descendre les escaliers)

Chaque matin on se tape le plus grand qui veut mettre ses souliers pour aller à l'école alors que ce n'est pas encore permis parce que la cour est encore détrempée. (Ok, ce matin il avait le droit de mettre ses souliers. On a reçu la note hier. Ça fait deux semaines que l'on se fait harceler par le port de souliers pour aller à l'école. Ben ce matin, il enfile ses bottes de pluie... "Tu as le droit MAINTENANT de les mettre tes souliers". Réponse? "Ha non! Je préfère mes bottes de pluie moi." ...soupir... On a aussi la terreur qui refuse systématiquement d'abandonner culotton de printemps, tuque et mitaines. "Il va faire plus de 10° aujourd'hui. Tsé que si, ici,  tu joues dehors en t-shirt, t'as pas vraiment de tuque, ni de mitaines pour aller à l'école... C'est de l'abus." Réponse? "Ben je veux être sûre de ne pas avoir froid." ...resoupir... Et dire qu'il a passé l'hiver à essayer de se pousser sans tuque. 

Le midi c'est beaucoup plus intéressant de jouer au hockey ou au soccer dans la cour que d'être à l'arrêt d'autobus. Je dois dire vingt fois par midi "les gars, c'est l'heure d'aller à l'arrêt". (Tellement merci au chauffeur qui arrête devant la maison et attend même s'ils ne sont là!) 

On a une règle(plus qu'une en fait, mais je vous épargne les autres), en arrivant de l'école, ils ont droit à une collation, pendant qu'ils font devoirs et leçons, et ensuite je les mets à la porte. Ces temps-ci, les lancinants "je peux faire mes devoirs après souper avant ma douche et rester dehors?" en ouvrant la porte, avant le premier bonjour, sont plus que présents. (Non. Juste non. Parce qu'après souper, vous allez vouloir retourner dehors faire ce que vous n'avez pas fait avant souper. Pis là, les devoirs vous allez vouloir les faire demain matin. Pis que le matin, toutes les raisons sont bonnes pour finir par être en retard. Pis qu'anyway, vous en avez pour 5 minutes de devoirs et ça, c'est en niaisant vraiment beaucoup.) 

Chaque soir, on a droit à "je vais quand même pas aller me coucher maintenant, il fait même pas noir dehors, c'est encore le jour!" et ce même s'il n'y a pas deux semaines, on a retardé l'heure du coucher de trente minutes, parce que nous aussi on trouvait que ça n'avait pas d'allure. 

Sans dire que les "allez brosser vos dents", "tu es sorti sans prendre ton sac à dos", "prépare ton sac",  "c'est l'heure", "vous allez être en retard", "tu as de l'école demain matin", "on rentre", "vous êtes rentrés sans mettre vos vélos dans le cabanon, allez les ranger", "je vous ai dit d'aller ranger vos vélos, on commence pas une game de soccer", "non, tu peux pas jouer dehors en revenant de soccer, c'est douche et lit" se multiplient de façon exponentielle. Je ne dis pas qu'il n'y en a jamais habituellement mais là, ouf. 

Bref, je trouve que tout ça, c'est pas mal des symptômes du moment F.  Dites-moi qu'il n'y a pas juste chez nous que c'est de même! 

dimanche 4 mai 2014

Jours 119, 120 et 121

-119-
Bonheur d'enfant #11 -un trou d'eau-


-120-
Ma showgirl


-121-
Chasse aux coquillages

vendredi 2 mai 2014

Gâteries d'été: desserts et fruits frais

Avec le retour de mai, (habituellement) c'est le retour du beau temps. Remarquez que je ne m'en plains pas trop, moins il y a de bourgeons, moins mes allergies sont présentes. Par contre, le retour de beau temps, ça rime avec des bbq en gang. Ce qui chez moi, rime aussi avec desserts vite faits qui plaisent à tous. Et comme l'été, on a des fruits de chez-nous qui sont disponibles(que si vous êtes plus patients que moi, vous pouvez aller cueillir vous même), j'aime bien les utiliser pas mal.

Avec la meute, les mousses sont toujours des succès. Il y a quelques années, j'ai essayé la mousse au fromage et petits fruits de à la diStasio. Elle est devenue un de nos classiques, en y apportant notre touche personnelle.  

Si jamais vous avez envie de l'essayer, vous aurez besoin:
D'une quantité égale des trois ingrédients suivants: crème fouettée, mascarpone et crème sure (environ une tasse de chacun pour 4 adultes et 7-8 enfants)
3 à 4 cuillères à soupe de jus de lime
le zeste d'une lime
1 à 3 cuillères à soupe de sucre
Des biscuits concassés, selon votre goût. (graham ou au chocolat)
3 à 4 tasses de baies de votre choix(framboises, fraises, bleuets, mûres)

Première étape: fouetter la crème fouettée. Dans un autre bol; fouetter le mascarpone, la crème sûre, le jus et et le zeste de lime. Ensuite, j'ajoute le sucre au goût. J'en mets généralement très peu ou pas du tout. Ajouter ensuite la crème fouettée au mélange en pliant à l'aide d'une spatule.

On peut utiliser des coupes à Martini ou de simples verres(pas trop grands) pour servir. Donc, dans les verres de votre choix, vous déposez au fond un étage de fruits, sur lequel vous ajouterez un étage du mélange. J'alterne ainsi, jusqu'à ce que ce soit plein. Je dépose le tout au frigo pour quelques heures. Tout juste avant le service, j'ajoute quelques morceaux de biscuits sur le dessus. Un régal!


Question d'ajouter un petit bonheur à vos après-midi et d'optimiser l'utilisation des fruits, je vous partage un autre dessert; un sorbet aux framboises. Je dis aux framboises, mais vous pouvez y mettre le (ou les!) fruits que vous préférez!
Pour faire le sorbet, vous aurez besoin de:
500 grammes de framboises
200 ml d'eau
120 grammes de sucre
150 ml de jus de canneberges
2 blancs d’œufs

Dans une casserole, déposez les framboises et environ 50 ml d'eau. Cuire à feu moyen environ 10 minutes en écrasant les fruits avec une fourchette pour en faire une purée. Réservez.

Dans une autre casserole, mettre le sucre et le reste de l'eau. Portez à ébullition et laissez bouillir une dizaine de minutes, jusqu'à ce qu'il se forme un sirop. Évitez de brasser. Une fois en sirop, retirez du feu avant que le mélange change de couleur. Laissez refroidir. 

Une fois à la température de la pièce, mélanger la purée, le sirop et le jus. Déposez ensuite le mélange au congélateur de 3 à 4 heures, jusqu'à ce qu'il forme un purée épaisse. Passez alors le mélange au mixeur. Dans un autre bol, battre les blancs d’œufs en neige et incorporer doucement le mélange. Déposez dans un plat (j'utilise habituellement un plat en pyrex carré) et remettre au congélateur pour un autre 3 à 4 heures, jusqu'à ce que ce soit ferme. Rendu là, il ne vous est plus qu'à déguster.

Deux desserts rapides à préparer... et (surtout) très bons! Vous avez vous aussi vos petits régals pour les temps plus chauds? Parce que je serais bien curieuse de les connaître...

« Divulgation : je fais partie d’un programme Vivre délicieusement pour les blogueuses et, à ce titre, j’en retire quelques avantages. Les opinions émises sont les miennes. »





jeudi 1 mai 2014

L'amie poche

Cette semaine je me confesse en partant et je m'explique ensuite. Depuis que j'ai des enfants, je suis une amie poche. En tout cas, c'est mon impression.

Quelques fois, le hasard fait drôlement les choses. Quand j'habitais Québec, j'avais bien sur quelques bonnes amies sur place, quelques uns(unes) répartis un peu partout au Québec et pas mal ici, dans mon coin d'origine. Quand la vie m'a ramené ici, j'étais heureuse de les retrouver et de connaître de nouvelles personnes. Puis sont venus les enfants et la vie à fait que mes ami(e)s proches de longue date, qui étaient ici, ce sont éparpillé(e)s un peu partout au Québec. On a bien connu d'autres personnes, que l'on aime beaucoup, mais je n'ai plus vraiment d'ami(e)s de mon "jeune temps" dans le coin.

Avant les enfants, je prenais souvent la route, j'allais visiter les gens un peu partout. Je parlais beaucoup trop au téléphone. Je donnais et prenais souvent des nouvelles. En à peine plus de quatre ans, nous sommes passé de "couple" à "gestionnaire de meute". On va se le dire, c'est pas mal plus gênant débarquer à six, dont quatre jeunes enfants, qu'en couple chez les gens.

Puis la meute grandit et commence à avoir sa propre vie, ce qui remplie bien la notre. On est occupé entre la vie de tout les jours, les activités des jeunes et les compétitions. Quand on voyage c'est souvent dans ce cadre et/ou on le fait rapidement parce que l'on a des obligations qui arrivent. On s'entend que vers les grands centres, les déplacements sont plus réguliers. On voit les amis qui s'y trouvent plus souvent mais toujours à la course. On finit toujours par  ne pas avoir vu tout le monde que l'on aurait voulu voir ou par avoir pris 8 cafés à la course ce qui fait que l'on est pas sure d'avoir vraiment vu nos amis en bout de ligne. Il y a toujours un sentiment de "pas assez" au retour.

Il y a aussi les amis qui n'habitent ni Montréal, Ni Québec. Ceux que l'on ne va vraiment pas voir souvent. Des exemples?
Pendant au moins huit ans, on a dit "Cette année, c'est sur qu'on va à Sherbrooke." Au bout de huit ans, on y est allé (pour un compétition de patin). On avait trois personnes à y voir. Une était à l'extérieur ces jours-là, on en a vu un à la course dans la journée et on a manquer l'autre parce que nos horaires respectifs de coïncidaient pas. Fait que là tu te sens l'amie poche qui passe pratiquement dix ans sans aller dans le coin de sa grande chume mais qui ne réussit pas à trouver 2 heures pour un café. Bleh!

Il y a aussi l'amie poche qui dit à sa chume "Yé! Ton père déménage ici. On va p'être te voir plus souvent" mais que toi finalement, tu n'es jamais traversée la voir. 

Tu sais la fille qui n'appelle pas souvent... L'amie un peu poche...qui n'était pas comme ça avant.

Je me console un peu en me disant que chaque fois que l'on se retrouve, c'est comme si l'on s'était vu la veille. Qu'au moins je n'oublie pas les cartes de fêtes(même s'il m'est déjà arrivée de les envoyer avec celles de Noël). Qu'eux aussi ont des enfants et une vie qui n'est plus la même... Je me sens poche mais j'ai aussi l'impression que l'on se comprend....

Ha oui; merci Véro pour l'inspiration!