vendredi 21 février 2014

fierté et nivellement pas le bas

Je sais, on est pas jeudi, on est vendredi. Mais hier, j'ai allumée qu'on était jeudi et que j'avais une confession à écrire il était 21h et j'étais plus que prête à dormir. Alors, c'est ce matin que ça se passe.

D'abord, la confession olympique. Je l'avoue, je jalouse un peu les Néerlandais. Tsé, ils ont des équipes de patinage de vitesse professionnelle. Comme ici on a des équipes de hockey. Les gens sont prêt à ouvrir leur porte-monnaie pour aller voir les courses. Wow! Au Canada, dans les événements internationaux on compte les spectateurs en centaines, pas mal tout sports confondus.

Hier, je lisais des articles sur le net. Puis je suis tombée sur une lettre dans d'un magazine populaire qui soutient que quand ton enfant à 70% à l'école, tu as le droit d'être fière parce qu'il réussit et qu'il travaille. Une réussite. Par contre, si ton enfant à 95%, qu'il réussit super bien, tu fermes ta gueule. Parce que là, tu es une fendante qui se vante. 

Bon, je vais en profiter pour me vanter un peu; mes enfants réussissent vraiment très bien et facilement à l'école. Pis oui, j'en suis fière et ça me réjouis. Et je vais aussi me confesser, j'ai un profond dédain pour le nivellement vers le bas. Et le nivellement vers le bas, c'est vraiment de plus en plus présent. Partout! Dernièrement j'ai entendu qu'il ne devrait pas y avoir d'écussons dans les cours de natation parce que c'est dévalorisant pour ceux qui ne l'obtiennent pas. C'est que c'est aussi valorisant pour ceux qui l'ont... Dans la vie, ça existe les échecs et les embûches. Et je ne crois pas que ce soit si mal d'y faire face quand on est enfant, au niveau où ça doit être. Et surtout, je ne crois pas que l'on doit avoir honte de nos réussite et de dire que l'on réussit bien.

Et la semaine prochaine, j'essaie fort de ne pas faire de jamais deux sans trois et de me confesser jeudi!

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