mercredi 12 février 2014

Propos déplacés

Un peu plus tôt cette semaine, on a eu droit à du grand Réjean Tremblay. 

Dans ce texte, il conclue avec avec cette question: " Est-ce quel les trois filles auraient été à la salle Tchékov de Sotchi hier après-midi si elles avaient été dumpées sans une garderie à 7$ à eux ans?" Deux jours plus tard, je cherche encore le rapport. Les parents des trois sœurs l'ont dit, ils ont fait des choix, pas des sacrifices, des choix. Comme dans "on a choisi de vendre notre bateau et d'accompagner nos filles dans leur passion". Plutôt que: "on a sacrifier la notre". À mon sens, ça dit beaucoup, ces gens étaient probablement très heureux de voir leurs filles se réaliser et s'épanouir. Pour eux, ça valait plus que leur bateau, ils ont choisi. Mais je m'égare de mon sujet. J'ai moi-même choisi de rester à la maison avec mes enfants et de mettre ma carrière de coté, c'est notre choix. Je pense qu'il est vrai que pour certains parents, être présents et s'occuper de leurs enfants; c'est une option, que les enfants soient à la garderie ou à la maison. Je connais des parents dont les enfants sont à la garderie qui sont extrêmement présents et qui s'occupent extrêmement bien d'eux. Je connais aussi des enfants à la maison qui seraient mieux dans une garderie. Je pense que peu importe où sont les enfants, certains parents font une excellent job et d'autres une médiocre. (un enfant à la garderie 12 heures par jour, ce n'est pas normal. Un enfant devant la télé 5 heures par jour non plus).  La question de monsieur Tremblay est tout à fait déplacée, pour moi. 

Ce matin, en version papier du Journal de Montréal, on peut lire encore monsieur Tremblay parlant de Charles Hamelin:"Quant à savoir si Charles doit ménager ses jambes comme le font les boxeur avant un combat, il ne l'a pas dit. Mais avec une fille de St-Félicien..." Du journaliste qui veut faire la leçon aux parents, il passe au gros monocle cochon qui tape sur les nerfs de toute la famille. Vraiment, un commentaire qui se qualifie par un seul mot: déplacé. Mais peut-être n'a-t-ont tous rien compris et que le grand Martineau pourra, lui, nous expliquer le sens profond de cette déclaration.

Chaque fois où je lis ses conneries, j''essaie de me convaincre qu'il ne mérite pas notre attention mais en même temps, difficile de ne pas réagir à de tels propos rétrogrades et sexistes. Qu'il soit un imbécile, c'est intégré depuis longtemps. Par contre,  je ne comprends qu'un journal accepte de publier ça. (oui, je sais, c'est Quebecor...) Ça me dépasse.

Peut-être aurons-nous bientôt droit à une série télé sur les athlètes aux jeux, activités sexuelles en trame de fond... Parce qu'avouons que sa création se limite pas mal à écrire les événements dont il a été témoin comme journaliste...ou les fantasmes que ces derniers lui ont provoqué.

Et parlant de chose qui me dépasse, s'approprier les athlètes afin de promouvoir une allégeance politique; je ne suis plus capable. Autant sunnews qui s'insulte sur la façon de prononcer le nom des athlètes, que les membres du parti Québécois qui photoshop des photos pour mettre des mitaines bleues sur lesquelles est inscrit QUE aux sœurs Dufour-Lapointe. Ça aussi, c'est déplacé...

1 commentaire:

  1. Je n'en reviens pas de ce que ce journaliste a écrit!!! Franchement!!!
    J'adore les Olympiques, mais je suis vraiment tannée des commentaires stupides des gens... Que ce soit "Ouin, elle a gagné l'or,mais n'a pas guérit le cancer" (heu, allô, as-tu fait l'un ou l'autre toi?)(comme si on ne pouvait pas féliciter une personne qui a bien réussit dans son sport) ou encore "Maudit qu'il était poche aujourd'hui" (encore une fois: Allô?!? Tu n'as jamais de mauvaise journée?), ça M'ÉNERVE!!

    Ceci étant dit, on a une super délégation!! Vive les Olympiques!
    Laetitia

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